mercoledì 25 aprile 2012

L'Assemblea Parlamentare del Consiglio D' Europa, ha approvato la seguente Resoluzione 24.04.2012


Résolution 1872 (2012)1


Version provisoire



Vies perdues en Méditerranée: qui est responsable ?



Assemblée parlementaire

1. En 2011, au moins 1 500 personnes ont perdu la vie en tentant de traverser la mer Méditerranée.



2. Ainsi, le journal britannique The Guardian a révélé le drame d’un petit canot pneumatique qui, le 26 mars 2011, partait de Tripoli avec 72 personnes à son bord. Quinze jours plus tard, l’embarcation était rejetée sur les côtes libyennes: il ne restait plus que neuf survivants. Ce qui a rendu cette affaire singulière, au-delà du drame que représente la perte de ces vies, c’est qu’il semblerait que les appels de détresse du bateau aient été ignorés par plusieurs navires de pêche, par un hélicoptère militaire et par un important bâtiment de la marine. Même si la disparition de nombreuses personnes a été signalée, les personnes impliquées dans cette tragédie maritime auraient pu être sauvées si tous les intervenants s'étaient acquittés de leurs obligations.



3. Préoccupée par les implications de ces allégations, l'Assemblée parlementaire a lancé sa propre enquête afin d’établir ce qui s’était passé et qui pouvait être responsable de ne pas avoir porté secours aux personnes à bord du bateau.



4. Des témoignages des survivants et d’autres sources émerge une histoire crédible. Elle se déroule sur fond de conflit en Libye et alors que l’opération Unified Protector de l’OTAN bat son plein au large des côtes libyennes. Les passagers subsahariens, 50 hommes, 20 femmes et deux bébés, sont accompagnés jusqu’au bateau par une milice libyenne. Ils sont embarqués par les trafiquants qui leur enlèvent la plupart de leurs provisions d’eau et de nourriture pour faire monter le plus de monde possible à bord de l'embarcation. Après plus de 18 heures en mer pratiquement sans carburant et avec peu de nourriture, peu d’eau et pas de terre en vue, le «capitaine» appelle par téléphone satellite un prêtre érythréen vivant en Italie, lançant ainsi un signal de détresse. Le Centre de coordination de sauvetage maritime (MRCC) italien est immédiatement informé, fait repérer la position du bateau par l’opérateur satellite et envoie un grand nombre d’appels aux navires présents dans le secteur, leur demandant d’être à l’affût de l’embarcation en question. Certains de ces messages indiquent explicitement que le bateau se trouve en situation de détresse. C’est à partir de ce moment que la situation va sérieusement s’aggraver.



5. Dans les heures qui suivent le premier signal de détresse, un hélicoptère militaire survole le bateau, lui fournit de l’eau et des biscuits, puis fait signe aux passagers qu’il va revenir. Il ne reviendra pas. Selon les témoignages des survivants, le bateau croise aussi au moins deux bateaux de pêche, dont aucun ne vient à son secours. Le bateau dérive pendant plusieurs jours. Sans eau ni nourriture, les gens commencent à mourir. Vers le dixième jour de la traversée, la moitié des passagers ayant péri, un vaisseau non identifié avec des avions ou des hélicoptères à son bord passe tout près du bateau, assez près pour que les survivants voient les marins, qui n’ont pas été identifiés comme appartenant à une marine spécifique, les regarder avec des jumelles et prendre des photos. Selon les témoins, malgré des signaux de détresse évidents, le bâtiment de la marine s’éloigne. Finalement, le bateau est rejeté sur les côtes libyennes après 15 jours de mer. Les dix survivants ont été emprisonnés, et l'un d'entre eux est mort faute de soins médicaux. Finalement, neuf survivants ont été relâchés avant de fuir le pays.



6. Ce drame fait ressortir tout un inventaire de défaillances. Les autorités libyennes sont responsables de ce qui fut une expulsion de fait des passagers subsahariens et elles n’ont pas assumé la responsabilité de leur zone de recherche et de sauvetage ( SAR, Search and Rescue ). Les trafiquants se sont montrés complètement indifférents à la vie des passagers, ont surchargé le bateau et n’ont pas fourni le ravitaillement nécessaire.



7. Si le MRCC de Rome a vérifié la position de l'embarcation et diffusé, d'une manière générale, les appels de détresse, il n'a pas veillé à ce que le sauvetage des passagers soit assuré. Il a omis de contacter les navires proches de l'embarcation en détresse et de les charger du sauvetage des «boat people». Comme il était notoire que la zone SAR libyenne n’était pas couverte, l'Italie, en sa qualité de premier Etat à recevoir les appels de détresse, aurait dû assumer la responsabilité d'une coordination des opérations SAR.



8. L’OTAN avait déclaré le secteur zone militaire sous son contrôle mais n’a pas réagi aux appels de détresse envoyés par le MRCC de Rome. D'après une source fiable, au moins deux navires militaires participant aux opérations de l’OTAN se trouvaient dans les parages du bateau lorsqu’a été lancé l’appel de détresse: la frégate espagnole Méndez Núñez (à une distance de 11 milles) et l’ ITS Borsini , un navire italien (à 37 milles). Tous deux étaient équipés pour transporter des hélicoptères. Même si le navire espagnol était sous commandement de l'OTAN, le pays dont ce navire et ceux dont les autres navires dans les environs battaient pavillon ont prima facie manqué à leur obligation de mener des opérations de recherche et de secours.



9. Un point particulièrement troublant pour l'Assemblée est l'absence inquiétante d'intervention de la part d'un hélicoptère militaire et d'un gros bâtiment de la marine pour secourir le bateau après que ces unités l’aient croisé ou soient entrées en contact avec lui. Cela vaut aussi au moins pour deux navires de pêche. A ce jour, aucune de ces unités n’a encore été identifiée avec certitude.



10. Autre défaillance: le cadre juridique maritime, car il n’établissait pas explicitement qui était responsable d’une zone SAR lorsqu’un pays se trouvait dans l’incapacité de remplir ses obligations.



11. Enfin, il y a défaillance du côté de l’OTAN et d'Etats membres impliqués dans la préparation de l’opération Unified Protector au large des côtes libyennes. Il était prévisible qu’il y aurait un exode de gens fuyant le pays, y compris par la dangereuse voie maritime. L'OTAN n'a pas assumé toutes ses responsabilités en l'espèce, car les communications relatives au navire en détresse n'ont pas été transmises par le quartier général de l'OTAN à Naples aux vaisseaux placés sous son contrôle.



12. En résumé, il y a eu des défaillances à différents niveaux et maintes occasions de sauver les vies des personnes à bord du bateau ont été perdues. A la lumière des informations disponibles, il devient manifeste que l'OTAN n'était pas très accessible pour entendre les demandes relatives à des opérations SAR. Alors qu'il était notoire que de nombreux réfugiés quittaient la Libye par la Méditerranée pour se rendre en Europe, aucun accord de travail ne semble avoir été conclu entre les autorités responsables des opérations SAR et le quartier général de l'OTAN à Naples. Cette absence de communication a contribué à ce qu’aucune aide ne soit apportée aux personnes en détresse à bord de l'embarcation.



13. Bien que l’enquête ait porté sur un incident en particulier, les enseignements tirés ont des conséquences sur la manière dont, à l’avenir, il faut mener les actions de recherche et sauvetage. Aussi l'Assemblée recommande-t-elle aux Etats membres:



13.1. de combler l’absence de responsabilité pour les zones SAR abandonnées par un Etat qui, pour raison d’incapacité ou autre, n’exerce pas sa responsabilité de recherche et sauvetage, comme ce fut le cas de la Libye. Cette démarche peut nécessiter de modifier la Convention internationale sur la recherche et sauvetage maritimes (Convention SAR). Dans le cas évoqué, deux Centres de coordination de sauvetage maritime (Rome et Malte) savaient que le bateau se trouvait en détresse, mais ni l’un ni l’autre n’a pris la responsabilité de déployer une opération SAR. Rome, étant le premier MRCC informé de la situation de détresse, portait une plus grande responsabilité d’assurer le sauvetage du bateau;



13.2. de veiller à ce qu’il existe des directives claires et simples (et dès lors applicables) sur ce qu’est au juste un signal de détresse, afin d’éviter toute confusion quant à l’obligation de lancer une opération SAR en faveur d’un navire en détresse;



13.3. d'éviter les divergences d'interprétation de la définition d'un navire en détresse, notamment en ce qui concerne les bateaux surchargés et/ou inaptes à la navigation, même quand ils sont encore capables de propulsion, et veiller à ce qu'une assistance appropriée soit apportée à ces navires. Chaque fois que la sécurité exige qu'un navire soit assisté, cela doit déboucher sur des mesures de sauvetage;



13.4. de s’attaquer aux motifs pour lesquels des navires marchands ne portent pas secours aux bateaux en détresse. Cela exige de prendre en compte:



13.4.1. les conséquences économiques pour le navire qui porte secours et ses propriétaires, ainsi que la question du dédommagement;



13.4.2. le désaccord entre Malte et l'Italie sur le point de savoir si le débarquement doit se faire dans le port sûr le plus proche ou dans un port du pays de la zone SAR. Il faut inviter instamment l’Organisation maritime internationale à trouver une solution au problème et à multiplier ses efforts en faveur d’une interprétation et d’une application harmonisées du droit maritime international;



13.4.3. la crainte de poursuites pénales (pour trafic ou aide et soutien de la migration clandestine) par ceux qui portent secours à des bateaux transportant des migrants clandestins, des demandeurs d’asile et des réfugiés;



13.4.4. la législation, qui doit ériger en infraction pénale le non respect des obligations dérivées du droit de la mer par des navires commerciaux, ce qui est déjà le cas dans certains Etats membres du Conseil de l'Europe;





13.5. de veiller à ce que, conformément à l'arrêt Hirsi c. Italie de la Cour européenne des droits de l'homme, les personnes sauvées par des opérations de secours ne soient pas renvoyées dans un pays où elles risquent de subir des traitements constituant une violation de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme;



13.6. de s’attaquer à la question du partage des responsabilités, notamment dans le cadre des services de sauvetage et de débarquement, de gestion des demandes d’asile, de mise en place d’installations d’accueil, de relocalisation et de réinstallation, en vue d’élaborer un protocole communautaire contraignant pour le secteur de la Méditerranée. La lourde charge qui pèse sur les Etats en première ligne entraîne un problème de saturation et de réticence à endosser la responsabilité;



13.7. de respecter le droit des familles à connaître le sort de ceux qui perdent la vie en mer et, à cet effet, améliorer la collecte et la diffusion des données sur leur identité. Un fichier ADN pourrait ainsi être créé à partir des dépouilles retrouvées en Méditerranée. A cet égard, les travaux menés par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et d’autres organisations doivent être reconnus et soutenus;



13.8. d'assurer le suivi de la Résolution 1821 (2011) de l'Assemblée sur l’interception et le sauvetage en mer de demandeurs d’asile, de réfugiés et de migrants en situation irrégulière;



13.9. de veiller à ce que le manque de communication et de compréhension entre le MRCC de Rome et l’OTAN - qui a conduit à l’absence de toute responsabilité pour secourir le bateau - ne se reproduise pas lors de futures opérations de l’OTAN et, dans le cadre d’opérations SAR, veiller à ce que l’OTAN mette en place un mécanisme pour coordonner ses unités en contact direct avec les MRCC quand les circonstances le permettent.





14. Au vu de la gravité des allégations selon lesquelles des navires placés sous le commandement de certains Etats et/ou de l’OTAN ont manqué à leur devoir de porter secours à un bateau en détresse, l'Assemblée recommande:



14.1. que l’OTAN et les Etats membres impliqués dans l'opération de l'OTAN fournissent une réponse détaillée aux demandes en souffrance de l'Assemblée pour obtenir des informations complémentaires sur la participation de leurs unités respectives. Le but est d’identifier l’hélicoptère militaire qui aurait largué des provisions et qui n’est pas revenu, ainsi que le gros bâtiment de la marine qui aurait ignoré les appels de détresse du bateau alors que la moitié des passagers avait déjà péri;



14.2. que l’OTAN, y compris son Assemblée parlementaire, mène une enquête sur cet incident et prenne les mesures qui s'imposent à la lumière des conclusions de cette enquête;



14.3. que, pour préparer ses opérations, l’OTAN tienne compte de possibles mouvements de réfugiés et passe des accords avec les pays voisins pour garantir la protection de ces réfugiés;



14.4. que les parlements nationaux ou leurs commissions compétentes, en s'appuyant sur des indices pertinents, mènent des enquêtes sur la possible responsabilité de leurs pays respectifs;



14.5. que le Parlement européen use de son pouvoir institutionnel pour demander et obtenir des informations supplémentaires, y compris les clichés pertinents pris par satellite, afin de faire toute la lumière sur les faits qui ont entouré cet incident.





15. Enfin, compte tenu du calvaire subi par les survivants, l'Assemblée recommande aux Etats membres d'user de leur pouvoir discrétionnaire et d'invoquer des considérations humanitaires pour donner une suite favorable aux demandes d'asile et de réinstallation de ces personnes.



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1. Discussion par l’Assemblée le 24 avril 2012 (12e séance) (voir Doc. 12895, rapport de la commission des migrations,des réfugiés et des personnes déplacées, rapporteure: Mme Strik). Texte adopté par l’Assemblée le 24 avril 2012 (12e séance).


mercoledì 18 aprile 2012

Asylgesuche bleiben auf hohem Niveau

Montag, 16. April 2012, 12:13 Uhr, Aktualisiert 15:41 Uhr


In der Schweiz bleibt die Zahl der Asylgesuche auch im ersten Quartal 2012 hoch. Zwar nahmen die Asylgesuche gegenüber dem Vorquartal ab, im Vergleich zur Vorjahresperiode stellen die 7150 Gesuche aber eine Zunahme von fast 64 Prozent dar. Wichtigstes Herkunftsland war Eritrea.

Nachdem im Januar mit 2653 Asylgesuchen so viele Gesuche wie seit zehn Jahren nicht mehr gestellt worden waren, ging deren Zahl in den Monaten Februar und März wieder zurück, wie das Bundesamt für Migration (BFM) mitteilte.

Die meisten Gesuche wurden von Menschen aus Eritrea gestellt. Aus dem ostafrikanischen Land gingen 1151 Anträge ein (+336 Gesuche im Vergleich zum Vorquartal). Dahinter folgten Nigeria mit 677 Gesuchen (+ 8,8 Prozent) vor Tunesien mit 664 (- 24,5 Prozent) und Serbien mit 658 Gesuchen (- 12,7 Prozent). Die neuen politischen Verhältnisse in Nordafrika hätten die Zuwanderung massgeblich beeinflusst, sagt BFM-Sprecher Michael Glauser.


Familienzusammenführung und Botschaftsgesuche


Gemäss dem BFM lässt sich die hohe Zahl von eritreischen Asylbewerbern «teilweise mit der hohen Zahl von Einreisebewilligungen zur Familienzusammenführung» sowie den Botschaftsgesuchen erklären. Letztere sollen nach dem Willen des Bundesrats in Zukunft nicht mehr möglich sein.


Umstrittene Botschaftsgesuche


Bis September 2011 reichten über 4200 Personen auf einer Schweizer Botschaft im Ausland ein «Asylgesuch» ein. Das ist die höchste Zahl seit Jahren. Insbesondere Flüchtlinge aus Eritrea versuchen auf diese Weise in die Schweiz einzureisen. Der Bundesrat möchte diese Praxis jedoch abschaffen. Lesen Sie hier mehr dazu.


Hingegen hat die Zahl von Asylgesuchen von syrischen Staatsangehörigen trotz der angespannten Lage im arabischen Land im ersten Quartal nur leicht zugenommen. Insgesamt gingen 296 Gesuche ein (+ 8 Prozent).



http://www.tagesschau.sf.tv/Nachrichten/Archiv/2012/04/16/Schweiz/Asylgesuche-bleiben-auf-hohem-Niveau

CANADA: Investigate Fatal Boat Episode Dying to leave Libya

CANADA: Investigate Fatal Boat Episode Dying to leave Libya




March 28, 2012



The Honourable Peter MacKay

Minister for National Defence

509s Center Block

House of Commons

Ottawa, Ontario

K1A 0A6



Dear Honourable Mr. MacKay,



I am writing to inquire about internal investigations into the fatal boat episode of March-April 2011, in which a disabled boat filled with migrants fleeing Libya drifted for two weeks in the Mediterranean before landing back in Libya on April 10, 2011. Sixty-three out of the 72 people on board died.



According to information gathered by the Centre for Research Architecture (Forensic Architecture Project), the boat carrying 72 migrants left Tripoli in the night of the 26th to the 27th of March 2011. Towards the end of the day on March 27, 2011, the boat already faced difficulties and placed a satellite call to an Eritrean priest, Don Moses Zerai, based in Rome. Zerai says he called the Italian Coast Guard that day and the following. According to the Italian Coast Guard, it used GPS technology to locate the position of the satellite phone used to call Don Zerai, placing the boat, a 10-meter rubber Zodiac craft, at 16.52 GMT on March 27, 2011, at LAT 33˚58’.2” N, LONG 012˚55’.8” E in the Libyan searchand rescue area. The Italian Coast Guard sent out a distress signal immediately after indicating the location of the boat and asking all ships in the Sicily Channel to report any sighting; this alert was sent out every four hours for ten days.[i]



The next day, March 28, 2011, the World Wide Navigational Warning Service (WWNWS) issued a Hydrolant Navigational Warning. This alert called on all ships to “keep a sharp lookout, assist if possible.”



As of the morning of the March 28, 2011, the boat was left without fuel and drifted until it was pushed back to Libyan shores where it landed on April 10, 2011. Survivors have stated that a military helicopter hovered above the disabled boat on March 27, 2011, following their distress call, and threw down water and biscuits. They also say they sighted one warship probably between the 3rd and 4th of April 2011, and attempted to attract the vessels’ attention.



I understand from a United States Department of Defense briefing with Vice Admiral Gortney on March 24, 2011, that 38 military ships were patrolling NATO’s Maritime Surveillance Area (MSA) or in its vicinity on that day.[ii] The Canadian ship Charlottetown (FF) was among the ships in the MSA.



I would be grateful for detailed information about this and any other Canadian ships patrolling the area where the disabled boat drifted for the period of March 26-April 10, 2011, including the names of the vessels and their individual patrol zones. In particular we would appreciate the following information:



•Whether theCharlottetown or any other Canadian Navy ships were in the MSA in the period of March 26-April 10, 2011.

•The patrol sector for the Charlottetown and any other Canadian Navy ships in the MSA in the period of March 26-April 10, 2011.

•When the Charlottetown and any other Canadian Navy ships in the MSA received the alert issued by the Italian Coast Guard on March 27, 2011.

•When the Charlottetown and any other Canadian Navy ships in the MSA received the WWNWS alert issued on March 28, 2011.

•The name and location of any Canadian Navy assets within 100 nm radius of the position of the Zodiac boat as specified in the Italian Coast Guard alert on March 27, 2011, and the WWNWS alert on March 28, 2011.

•What action, if any, taken by the Charlottetown or any other Canadian Navy ships in the MSA upon receiving the alert.

•Whether the Charlottetown or any other Canadian Navy ships sighted the drifting boat at any point.

•Whether any Canadian helicopter came into contact with the Zodiac boat in question, whether any further action was taken.

I know that NATO warships in the Mediterranean provided assistance to boat migrants in some instances. Nonetheless, the shocking loss of life in the Mediterranean in 2011 – the United Nations High Commissioner for Refugees estimates that at least 1500 people died attempting the crossing last year – demands concerted efforts to investigate as well as to prevent such tragedies in the future.



I look forward to a response from your office to my questions, and to engaging in a constructive dialogue with you about these serious issues.



Sincerely,



William Nicholas Gomes



William’s Desk


www.williamgomes.org



Migrants Left to Die on the High Seas Continue to Haunt NATO

By Vivienne Walt Tuesday, Apr. 17, 2012
On their 10th day at sea, adrift without power, the men, women and children began to die in greater numbers. Jammed into a dinghy on the Mediterranean, the survivors prayed as they dropped the corpses of their friends, their children and their wives into the sea. They had drunk the last of their water; some were now drinking seawater and urine, eating rations of toothpaste until that too ran out, and hope evaporated under the blazing Mediterranean sun.


Thus the harrowing tales told by survivors of a harrowing voyage during last year's Libyan war, outlined in two new reports, one by the Paris-based International Federation of Human Rights Leagues and the other by the Council of Europe, a 47-nation parliamentary organization based in Strasbourg, France. The meticulously researched documents, now part of a legal case filed in Paris last week, examines the circumstances in which 63 African migrants perished on a fairly crowded sea last April, after they fled the eight-month Libyan conflict during NATO's bombing campaign against Muammar Gaddafi's forces. The details of what went wrong — including how Western military forces were made aware of the refugees' plight, yet somehow ignored their pleas for help — casts a pall over a military campaign whose very purpose was saving civilian lives.

The death of the 63 Africans at sea has sparked a painful debate because they were not civilians caught in a cross fire or mistaken for combatants. "These deaths could have been avoided," says Tineke Strik, a Dutch Senator who heads the council's investigation into the incident. Of the 72 Africans who set sail from Tripoli on March 26 last year, only 11 were still alive when the boat finally drifted back to Libyan shore 15 days later; two more died shortly after. "There were so many opportunities to rescue these people," Strik tells TIME. "We cannot bring back the lives of these people, but we can do our utmost to avoid other people dying."

According to interviews with survivors, on a number of occasions NATO militaries appear to have ignored frantic calls for help from the boat, as it drifted off course and then ran out of fuel. One warship, which survivors said was French, came so close that the migrants — on the brink of starvation — could see sailors peering at them through binoculars and taking photos, according to survivors interviewed by Strik. Eleven NATO countries had naval vessels stationed in the area at that time, including a Spanish frigate, which came just a few miles within the migrants' boat. A military helicopter had circled above the boat on the migrants' first day at sea, and dropped water and biscuits to the Africans on deck. The two men aboard the aircraft gestured that they would be back to pick them up. But the helicopter, which survivors say had "Army" written on it (suggesting it might have been British or American), never returned. Hours later, the Africans placed a distress call to a priest at the Vatican, who then twice alerted the Italian military, providing the boat's GPS coordinates and saying that the group was in deep trouble. Italian officials have since said that they passed the details on to NATO. Alliance officials initially denied receiving the message, but later told Strik that one message had been received about the boat, but with little sense that the passengers' situation was urgent. When reporters in Brussels last week asked NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen about the incident, he said, "We have nothing to hide."

(MORE: Did NATO Leave 62 Africans to Die at Sea?)

For her part, Strik says NATO officials have offered information only when confronted by evidence she obtained from individual countries. One problem, she says, is the confusion over who was responsible since some vessels were under the command of individual countries, rather than NATO. In any case, the report argues, international maritime law in theory obligates ships to come to the assistance of those in trouble at sea. From numerous interviews with military officials in coalition countries, Strik believes there was great confusion within the coalition, which had been hurriedly pieced together after the U.N. Security Council endorsed military action against Gaddafi's forces in March last year. In the rush to begin bombing, in order to stop Gaddafi from waging all-out slaughter on rebels in eastern Libya, coalition countries made few preparations for what to do about the thousands who might try to flee the country by sea once the bombs began dropping.

What occurred was deeply troubling. In total about 1,500 migrants drowned after trying to flee Libya last year, the deadliest year on the Mediterranean on record. When the migrants called Mussie Zerai, the Eritrean priest at the Vatican, on their second day at sea, they realized they could die if they were not soon rescued. "They were in a really bad situation," Zerai told TIME. "I called the Italian Coast Guard and told them the situation, and gave them the satellite phone number." Two days later, he called them again. "They said they had no idea what had happened. They'd located the boat 60 miles [100 km] from Tripoli, but after that had no contact."

In fact, the captain had dropped the satellite phone and compass into the sea, after the Western military helicopter hovered overhead and indicated that it would return; the captain feared being arrested at sea, if found with a satellite phone. With no food on board, it took just a few days for death to set in. "People started to die, from dehydration," Dana Heile Gebre, an Eritrean survivor now living in Milan, told investigators in a videotaped interview posted online. After several days a French-flagged vessel came within 30 ft. (10 m) from the boat, according to Gebre. "We were watching them. They were watching us. We showed them the dead bodies," he said. "They were taking pictures. Nothing else. They were taking pictures, a lot of pictures."


The lawsuit filed in Paris last week was brought by several European human-rights groups and was based on a second report, published last week by the University of London, which mapped the boat's movements over 15 days, through NATO's zone of operation. Filed against "X," rather than any specific defendant, the case alleges that a French military vessel apparently failed to come to the passengers' assistance. The French Ministry of Defense says while it was aware of a migrant boat, there was no indication it was in trouble, and a ministry spokesman said on a French radio program last week that the case was "totally unfounded."


Rasmussen told reporters last week that NATO vessels had rescued about 600 migrants on the Mediterranean last year during Libya's conflict. But while the deaths of 63 migrants are sadly not unusual, the case has offered a close-up look at the cracks in the system. The international law "left it unclear who was responsible for an SAR [search-and-rescue] zone when a country [Libya] was unable to fulfill its obligations," says Strik's report. "From this story, a catalogue of failures became apparent."



Read more: http://www.time.com/time/world/article/0,8599,2112173,00.html

giovedì 12 aprile 2012

Death of 63 migrants in the Mediterranean: Complaint in France holds the French military to account

International Federation for Human Rights (FIDH)
Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI)
Migreurop

Joint press release

Death of 63 migrants in the Mediterranean: Complaint in France holds the French military to account

www.fidh.org/Death-of-63-migrants-in-the

Paris, 11 April 2012 – One year after events that led to the deaths of 63 migrants in a boat in the waters off the coast of Libya, 4 survivors, with the support of a coalition of NGOs, filed a complaint in France concerning the responsibility of the French military for failing to assist persons in danger.

In March 2011, the chaos in Libya forced thousands of migrants to flee the country to escape violence. Amongst them were 72 people of Ethiopian, Eritrean, Nigerian, Ghanaian and Sudanese origin who boarded a dinghy bound for Italy during the early hours of 27 March. A few hours after their departure, a French patrol plane flew over their boat and informed the Italian coastguards of its location. The migrants' voyage soon turned into a nightmare. They lacked fuel, food and drinking water and lost control of the boat. They managed to send an appeal for assistance by telephone that was picked up by Italian coastguards and passed on to boats in the area, indicating their location. These distress calls were repeated every 4 hours for 10 days. Military forces with sophisticated equipment were present in Libyan waters at the time. On two occasions, helicopters flew over the migrants’ boat. One of them even dropped a few bottles of water and biscuits for the passengers before flying off again.

9 days later, when many of the passengers were already dead, the migrants encountered a military ship. They signalled their distress and showed the bodies of the dead babies. Yet no-one came to their assistance. After drifting for 2 weeks, their dinghy washed up on Libyan shores. There were 11 survivors, 2 of whom died shortly after landing in Libya. 63 people, including 20 women and 3 children, were left to die.

This tragedy, which symbolises Europe’s indifference to migrants and refugees, is today the subject of a complaint lodged before the French criminal courts in the names of 4 of the survivors. With the support of several NGOs, a complaint “against persons unknown” was filed before the section of the Paris High Court (Tribunal de grande instance) specialising in military cases, on the grounds of failure to assist persons in danger. It will be up to the French courts to clarify the responsibility of the French military which, whilst intervening in Libya in order to protect the civilian population, failed to assist these individuals. Having received the distress calls, the evidence indicates that the French armed forces failed in their national and international obligations to protect lives.

The contempt and indifference with which those who, fleeing persecution and violence, attempt to reach Europe are treated is intolerable. This was recently affirmed by the European Court of Human Rights on 23 February 2012. Our organisations support the survivors of this tragedy and expect the French criminal courts to condemn this violation of the obligation to assist persons in danger. There is no justification for knowingly leaving human beings in distress to die.

The following NGOs have joined the coalition: Agenzia Habeshia, Associazione Ricreativa e Culturale Italiana (ARCI), Boat4People, Coordination et initiatives pour réfugiés et immigrés (Ciré), Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), Ligue des droits de l'Homme (LDH), Migreurop, Progress Lawyers Network, Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH).

Video testimony of Dana Heile Gebre, one of the 9 survivors (in English) : www.fidh.org/Death-of-63-migrants-in-the

Read the complaint (in French) : cliquez ici

Read the report of independent experts on the case (in English) : cliquez ici


Press contacts:
FIDH: Katherine Booth (English and French) Tel: +33 6 48 05 93 93
GISTI: Stéphane Maugendre (English and French) Tel: 06 07 37 90 72

sabato 7 aprile 2012

Conférence de Presse: 63 migrants morts en Méditerranée

La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH),


le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI),

et Migreurop



vous invitent à une



conférence de presse



mercredi 11 avril à 11H00

dans les locaux de la FIDH

17, passage de la Main d'or - Paris 75011



63 migrants morts en Méditerranée : l'armée française mise en cause pour non-assistance à personne en danger



en présence de:



- Stéphane Maugendre, président de GISTI

- Patrick Baudouin, président d'Honneur de la FIDH

- Jacques Montacié, LDH

- Charles Heller, chercheur à Goldsmiths, University of London

- Père Mussie Zerai, président de l'Agenzia Habeshia



Un an après la mort de 63 migrants dans un bateau au large de la Libye, des survivants, avec le soutien d'une coalition d'ONG déposeront, mercredi 11 avril, auprès du Procureur de la République du Tribunal de grande instance de Paris, une plainte mettant en cause l'armée française pour non assistance à personne en danger. Cette conférence de presse sera l'occasion de revenir en détails sur les événements de ce périple cauchemardesque et d'expliquer pourquoi notre coalition estime que certains militaires français devraient en l’espèce voir leur responsabilité pénale engagée.


Contacts presse:

FIDH: Arthur Manet - Tel: +33 6 72 28 42 94

GISTI: Stéphane Maugendre - Tel: +33 6 07 37 90 72

giovedì 5 aprile 2012

Campagna di Comunicazione “Gente di Dublino”

Conferenza stampa


Campagna di Comunicazione “Gente di Dublino”


Giovedì 12 aprile



11.30 - 13.00

AICCRE, Piazza Trevi 86, Roma


Il Regolamento Dublino II determina la vita dei richiedenti asilo che arrivano in Europa. E può avere un impatto drammatico: sradicarli da contesti sociali e relazionali, interrompere il percorso di integrazione, sottoporli a detenzione, rendere più difficile il riconoscimento dello status.


Il Progetto “Gente di Dublino - Campagna di comunicazione e sensibilizzazione sul Sistema Dublino” è rivolto ai richiedenti asilo allo scopo di informarli sul Regolamento Dublino, sul suo funzionamento e sulla sua applicazione. Ma soprattutto per indicare la strada migliore per ottenere la protezione e i diritti che sono loro riconosciuti.


Scopo della campagna è cercare di limitare le conseguenze negative che la mancanza di conoscenza o di consapevolezza del Regolamento Dublino II e della sua applicazione, provocano nelle vite di richiedenti asilo e rifugiati. Obiettivo è favorire la riduzione dei movimenti secondari di richiedenti asilo da uno Stato Membro ad un altro, diminuendo i fenomeni di traumatizzazione secondaria di cui i “casi Dublino” sono spesso vittime.


Alla conferenza stampa partecipano


Christopher Hein, Direttore del CIR, moderatore


AICCRE, saluti di Apertura

Daniela Di Rado, Responsabile del Progetto, Consiglio Italiano per i Rifugiati

Alessandro Radicchi, Europe Consulting

Gastone Biwole, Operatore sociale


Saverio Ruperto, Sottosegretario Ministero dell’Interno


Informazioni sulla campagna:


I materiali

La campagna si attua a livello nazionale con la produzione e diffusione di un media mix strategico:

- 50.000 opuscoli informativi realizzati in dieci lingue; 1500 locandine e dvd contenenti i documenti della campagna in formato telematico. Questi materiali saranno distribuiti presso 500 punti target strategici per raggiungere i beneficiari del progetto: Questure, Prefetture, Servizi informativi alle frontiere, Centri di accoglienza per richiedenti asilo, associazioni del privato sociale.

- Uno spot di trenta secondi che verrà proiettato nelle stazioni della Rete Centostazioni dal 15 al 21 aprile.

- 2500 locandine pendule saranno esposte nei mezzi di trasporto pubblici delle città di Milano, Bari, Napoli e Roma grazie alla collaborazione delle aziende di trasporto locali: a Milano dal 13 al 29 aprile, a Napoli, a Bari e a Roma entro giugno.


- Un video di circa sette minuti che verrà proiettato all’interno dei Centri di accoglienza per richiedenti asilo.


- Il sito www.helpdubliners.it

Nella Conferenza stampa verranno proiettati il video e lo spot.

Il Progetto

Il progetto “Gente di Dublino” è finanziato dal Ministero dell’Interno - Dipartimento per le Libertà Civili e l’Immigrazione e dall’Unione Europea, nell’ambito del Fondo Europeo per i Rifugiati, annualità 2010, Az. 1A. La campagna di comunicazione e sensibilizzazione nazionale è realizzata dal Consiglio Italiano per i Rifugiati (CIR), insieme all’Associazione Italiana per il Consiglio dei Comuni e Regioni d’Europa (AICCRE) e Europe Consulting Onlus società cooperativa sociale.
Si prega di diffondere l’invito a quanti interessati.


Per ulteriori informazioni o per registrarsi si prega di contattare cirstampa@cir-onlus.org o telefono 06 69 200 114 int 216 o 232.



mercoledì 4 aprile 2012

Agency Habeshia: for Refugees in Libya must be a "Project of Protection and Protected Entry"



April 4, 2012 - The Agency welcomes Habeshia with deep sadness and sorrow the news of yet another tragic shipwreck, where they killed 10 Somali and Eritrean refugees from Libya, news came just a day that begins the mission of the Interior Minister Chancellieri in Libya. One can not grasp the symbolic value in all its drama of this event and stressed that the rights of migrants and refugees must be made absolutely central to the negotiations being conducted to ricontrattare the Treaty of "Friendship" Italo-Libyan.


The conditions in which migrants and refugees are forced to live in the "new Libya" are absolutely unacceptable. What we ask is that Libya is created for a Plan for the reconstruction of law and democratic institutions, that allows to strengthen structures to protect the rights, currently almost non-existent, so that this country is able to meet its obligations international commitments.


Committed to a plan that sees the entire international community, but especially the European Union and all countries that were in the front row in NATO operations. A plan that also envisages the establishment of protected access routes to Europe for at least some thousands of asylum seekers and refugees who are currently in Libya, with priority given to those belonging to vulnerable groups.


The CIR was presented last week operational proposals and policy recommendations to promote measures for protected incoming refugees humanitarian visas, re settlement, Protected Entry Procedures, humanitarian evacuations. To give refugees a chance other than to pay traffickers to cross the sea in makeshift boats and risk their lives, forced to an illegal entry into Italy and other European Union countries.


The 10 people who died around scorssi in the Mediterranean, is the same sea that has swallowed more scorsso year 1,500 people. We ask a commitment of all the European Union to find a solution to these human tragedies. We Habeshia Agency, we shared the operational proposals of the CIR, in an attempt to urge the European Union, to look seriously for ways and measures, to protect the lives of asylum seekers, sotraiendoli from the hands of traffickers, by dangerous journeys, offering them a 'adequate protection in the countries of transit and garantendoli a protected entry into the European Union.


Fr. Mussie Zerai

Agenzia Habeshia: per i rifugiati in Libia occorre un "Progetto di Protezione e ingresso protetto"

04 aprile 2012 – L’Agenzia Habeshia accoglie con profonda tristezza e dolore la notizia dell'ennesimo tragico naufragio, dove hanno perso la vita 10 rifugiati Somali ed Eritrei provenienti dalla Libia, notizia arrivata proprio il giorno in cui avuto inizio la missione del Ministro dell'Interno Cancellieri in Libia. Non si può che cogliere il valore simbolico in tutta la sua drammaticita, di questo evento e sottolineare che il diritto dei migranti e dei rifugiati deve assolutamente essere messo al centro dei negoziati in corso volti a ricontrattare il Trattato di "Amicizia" Italo-Libico.


Le condizioni in cui migranti e rifugiati sono costretti a vivere nella “nuova Libia” sono assolutamente inaccettabili. Quello che chiediamo è che venga creato per la Libia un Piano per la ricostruzione del diritto e istituzioni democratiche, che permetta di rafforzare le strutture di tutela dei diritti, al momento attuale praticamente inesistenti, in modo che questo paese sia in grado di rispettare gli obblighi internazionali assunti.

Un piano che vede impegnata tutta la comunità internazionale, ma sopratutto l'Unione Europea e tutti i Paesi che erano in prima fila nelle operazioni Nato. Un piano che preveda anche l'istituzione di vie d'accesso protette in Europa per almeno una parte dei migliaia richiedenti asilo e rifugiati che sono al momento presenti in Libia, dando priorità a quelli appartenenti ai gruppi vulnerabili.

Il CIR ha presentato la scorsa settimana proposte operative e raccomandazioni politiche per promuovere misure di ingresso protetto per rifugiati: visti umanitari, re insediamento, procedure di entrata protetta, evacuazioni umanitarie. Per dare ai rifugiati una possibilità diversa rispetto a quella di pagare trafficanti, attraversare il mare in barconi di fortuna e rischiare la vita, costretti ad un ingresso irregolare in Italia e in altri paesi dell'Unione Europea.

Le 10 persone che sono morte nei giorni scorssi nel Mediterraneo, è lo stesso mare che l’anno scorsso ha inghiottito piu 1.500 persone. Chiediamo un impegno di tutta l’Unione Europea per trovare una soluzione a queste tragedie umane. Noi dell’Agenzia Habeshia, abbiamo condiviso le proposte operative del CIR, nel tentativo di sollecitare l’Unione Europea, a cercare seriamente vie e misure, che tutelino la vita dei richiedenti asilo, sotraiendoli dalle mani dei trafficanti, da viaggi pericolosi, offrendoli un'adeguata protezione nei paesi di transito e garantendoli un ingresso protetto nel territorio dell’Unione Europea.


don Mussie Zerai