lunedì 31 dicembre 2012

Palais des demandeurs d'asile désespérés: Italie bafoue la Constitution


di Emilio Drudi


Le Herald Tribune a soufflé le cas de la construction de la Romanina désespérée, le bâtiment qui abritait l'Université de Tor Vergata, laissé dans un état d'abandon et occupé depuis 2006 par des centaines de réfugiés politiques: les jeunes hommes et les femmes, a échappé la plupart de la Corne de l'Afrique, souvent avec des enfants, pour échapper à la guerre et de la persécution et qui vivent par des «non-personnes», dans une sorte de ville fantôme, sans être «vu» ou écouté par n'importe qui. Pourtant, tout le monde sait qu'il ya, dans des conditions inacceptables. Connaissez-vous la ville de Rome, connaît la province, la région, la préfecture, la police, la police et, par conséquent, le ministère de l'Intérieur et le gouvernement. Mais personne n'a jamais levé le petit doigt, tout réduire à une question de politique publique d'être enseveli sous une épaisse couverture de l'indifférence et le silence et l'oubli des devoirs que l'État a pris le moment où il a décidé d'accepter ces désespérés. Distrait et stupide aussi les principaux journaux italiens, de sorte que le cas, après la fanfare initiale à la suite de l'occupation, semblait fermé. En fait, inexistante. Il ne pouvait pas secouer le sentiment des institutions italiennes et de la presse, même Nils Muiznieks, le Commissaire aux Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, au début de l'été dernier a envoyé un rapport d'incendie, après avoir trouvé la personne telle qu'elle est contraints de vivre ces hommes et ces femmes, de gauche à eux-mêmes après avoir obtenu le statut de réfugiés politiques et demandeurs d'asile. Rien. Toujours le silence. Jusqu'à ce qu'il vint à service publié sur le front de la page Herald Tribune et le scandale s'est étendu dans le monde entier. Forcer Palazzo Chigi-à-dire quelque chose, et la cascade, toutes les autres institutions, au Capitole.
Ministre de l'Intérieur Anna Maria Cancellieri - le même que dans le nom du dernier gouvernement a signé Avril un nouvel accord avec Tripoli, comme celui signé auparavant par Berlusconi et Kadhafi, donne le contrôle de la migration dans la Méditerranée à la police et lager Libyens - a enfin découvert le problème de la Romanina, qui traîne depuis 2006, et a promis d'intervention d'urgence, ainsi que d'un futur plan plus large de «l'inclusion sociale». Semble répéter l'histoire des 63 réfugiés, pour la plupart des Érythréens et des Somaliens, qui ont fui la Libye à la fin Mars et début Avril de 2011 et laissé mourir de soif et de faim sur un bateau en détresse, à la dérive pendant deux semaines le détroit de Sicile. Même alors, on ne parlait pas pendant quinze longs jours, ou a trouvé quelque chose à dire. Aucun gouvernement, aucun politique, rien dans les médias. Malgré les plaintes Habeshia agence et d'autres organisations humanitaires. Jusqu'à ce que l'affaire a capturé le Guardian de Londres, ce qui en fait un scandale international qui a coûté Italie une condamnation officielle du Conseil de l'Europe. Immédiatement après cette décision, le gouvernement Monti s'est engagé à se conformer à ses directives, promettant une plus grande ouverture aux réfugiés et aux migrants. Mais il n'a pas changé presque rien. Presque au même moment, une enquête a été ouverte par le procureur militaire, mais sans perturber le «politique» dans le viseur il ne serait responsable que pour certains, pour des raisons diverses, la Garde côtière.

Ni le cas de Romanina est isolé. Si ce n'est qu'il est le symbole le plus célèbre d'une situation dramatique aussi répandue qu'elle étouffée. Dans l'ancien bâtiment de l'Université de Tor Vergata sont de 800, mais des centaines d'autres réfugiés abandonnés par tous ceux qui vivent dans un immeuble ancien sur la très fréquentée rue Collatina à Rome. Et, à Rome, au moins autant sont contraints de vivre dans des bidonvilles le long du Tibre et de l'Aniene. Le plus important est de Ponte Mammolo vrai "dump" de la défaite de l'humanité. Sans oublier les nombreuses personnes qui avaient cherché refuge dans villa art nouveau sur le siège Via Nomentana ancien consulat de Somalie. Une "invasion" qui dure depuis des années, dans des conditions de pauvreté absolue et de l'insécurité dans la pratique sans services, avec une ou deux salles de bains, au mieux, pour tout le monde. Mais pas si ils n'ont jamais parlé jusqu'à il ya eu un effet spectaculaire de la criminalité, le viol d'une jeune fille qui avait suivi un ami dans la «maison du désespoir», est devenu peu à peu une bombe prête à exploser. Aussi parce que le nombre de demandeurs d'asile et les réfugiés, qui avait d'abord favorisé l'emploi, ont été ajoutés des caractères de toutes sortes.
Et puis les centres d'identification et d'expulsion, le célèbre Cie, authentiques prisons masqués, où les «invités» perd tous ses droits dans la pratique. Et où, à l'époque du gouvernement Berlusconi, volonté expresse de la Ligue du Nord, Roberto Maroni, ministre de l'Intérieur, a été interdit d'entrer dans tous les journalistes, les organisations humanitaires, des médecins et des associations de soins de santé, les administrateurs locaux. Maintenant, l'interdiction a été échappé ou même avec mille précautions et sans difficulté peu la Cie «inspecté». Mais la situation interne n'a pas beaucoup changé. Ce n'est pas par hasard que vous exploser périodiquement tourné furieux.
Faut-il s'étonner, alors, que l'image peut avoir un pays qui prétend accueillir des milliers de réfugiés par an, puis les oublie, les transformant en «non-personnes». La plainte du Commissariat des Nations Unies parle d'elle-même. En 2011, le nombre de demandes d'asile en Italie étaient plus de 35.000 et plus d'un tiers, de 35 pour cent, ont été acceptées. Mais le Service national d'assistance est mis à disposition seulement 3000 places. Autrement dit, seule une personne sur quatre était vraiment «accepté». Tous les autres, plus de neuf mille jeunes hommes et femmes, ont été laissés à eux-mêmes, voués à devenir les «fantômes» de l'un des nombreux villages de désespoir a été soulevée dans les palais des banlieues abandonnées. Il retourne ensuite à la question. Quelle crédibilité peut prétendre internationale en Italie. Et quel genre de pays est ceci, qui est renforcée pour le spectacle à la télévision au sujet de la «Constitution la plus belle du monde», a expliqué Roberto Benigni, mais insiste pour ne pas appliquer. De quoi oublier l'un des passages les plus significatifs et les avancées, le troisième paragraphe de l'article 10, qui dit: «Un étranger qui se voit refuser son pays dans l'exercice effectif des libertés démocratiques garanties par la Constitution italienne, le droit d'asile en territoire de la République. "
Droit d'asile. Pas l'aumône poilue abri souterrain dans une cabine ou dans un bâtiment qui est en baisse et condamné à une vie d'exclus. "Invisible".

Palace of desperate asylum seekers: Italy tramples its Constitution

di Emilio Drudi

 The Herald Tribune blew the case of the building of the desperate Romanina, the building which housed the University of Tor Vergata, left in a state of neglect and occupied since 2006 by hundreds of political refugees: young men and women, escaped mostly from the Horn of Africa, often with children, to escape war and persecution and who live by "non-persons", in a sort of ghost town, without being "seen" or listened to by anyone. Yet everyone knows that there are, in unacceptable conditions. Do you know the City of Rome, knows the Province, the Region, the Prefecture, the police, the police and, therefore, the Interior Ministry and the government. But no one has ever lifted a finger, reducing everything to a matter of public policy to be buried under a thick blanket of indifference and silence and forgetting the duties which the State has taken the very moment when he agreed to accept those desperate. Distracted and dumb also major Italian newspapers, so that the case, after the initial fanfare following the occupation, seemed closed. In fact, non-existent. He could not shake the feeling of Italian institutions and the press even Nils Muiznieks, the Commissioner for Human Rights of the Council of Europe, at the beginning of last summer sent a report of fire, after finding the person as they are forced to live those men and women, left to themselves after having obtained the status of political refugees and asylum seekers. Nothing. Still silence. Until it came to service published on the front page Herald Tribune and the scandal has spread worldwide. Forcing Palazzo Chigi to say something, and waterfall, all other institutions, to the Capitol.

Interior Minister Anna Maria Cancellieri - the same as in the name of the government signed last April a new agreement with Tripoli, as the one signed earlier by Berlusconi and Gaddafi, gives the control of migration in the Mediterranean to the police and lager Libyans - has finally discovered the problem of Romanina, which has dragged on since 2006, and has promised emergency response, as well as a future wider plan of "social inclusion". Seems to repeat the story of the 63 refugees, mostly Eritreans and Somalis, who fled from Libya in late March and early April of 2011 and left to die of thirst and starvation on a boat in distress, drifting for two weeks the Strait of Sicily. Even then, no one spoke for fifteen long days, or has found something to say. No government, no politics, nothing in the media. Despite complaints Habeshia agency and other humanitarian organizations. Until the case has captured the Guardian of London, making it an international scandal that cost Italy an official condemnation of the Council of Europe. Immediately after the ruling, the Monti government has pledged to abide by its directions, promising greater openness to refugees and migrants. But it has not changed almost nothing. Almost simultaneously, an investigation was initiated by the military prosecutor, but without disturbing the "political" in the viewfinder there would only be responsible for some, for various reasons, the Coast Guard.
Neither the case of Romanina is isolated. If anything it is the most famous symbol of a dramatic situation as widespread as it hushed up. In the former building of the University of Tor Vergata are 800, but hundreds of other refugees abandoned by all living in an old building on the busy street Collatina in Rome. And, in Rome, at least as many are forced to live in slums along the Tiber and Aniene. The largest is in Ponte Mammolo true "dump" of humanity defeat. Not to mention the many who had sought refuge in art nouveau villa on the Via Nomentana former seat of the consulate of Somalia. An "invasion" that has gone on for years, in conditions of absolute poverty and insecurity in practice without services, with one or two bathrooms at best, for everyone. But not if they have never spoken until there has been a dramatic fact of crime, the rape of a girl who had followed a friend in the "house of despair", became gradually a bomb ready to explode. Also because the number of asylum seekers and refugees, who had initially promoted employment, were added characters of all kinds.
And then the centers for identification and expulsion, the notorious Cie, authentic masked prisons, where the "guests" lose all rights in practice. And where, at the time of the Berlusconi government, express will of the Northern League interior minister Roberto Maroni, was banned from entering all journalists, humanitarian organizations, doctors and health care associations, local administrators. Now the ban has been dropped or even with a thousand precautions and no little difficulty the Cie are "inspected". But the internal situation has not changed much. Not by chance you explode periodically turned furious.
Is it any wonder, then, that image may have a country that pretends to accommodate thousands of refugees a year and then forgets about them, turning them into "non-persons". The complaint of the UN High Commissioner speaks for itself. In 2011 the number of asylum applications in Italy were more than 35,000 and more than a third, 35 percent, were accepted. But the National Service for assistance is made available only 3000 seats. That is, only one out of four was really "accepted". All the others, more than nine thousand young men and women, were left to themselves, doomed to become the "ghosts" of one of the many villages of despair arose in the palaces of abandoned suburbs. It then returns to the question. What credibility can claim international Italy. And what kind of country is this, which is enhanced for the show on TV about the "Constitution most beautiful in the world" explained Roberto Benigni, but insists on not apply. Enough to forget one of the most significant passages and advanced, paragraph three of Article 10, which says: "A foreigner who is denied his country in the effective exercise of the democratic liberties guaranteed by the Italian Constitution, the right of asylum in territory of the Republic. "
Right of asylum. Not alms hairy underground shelter in a cabin or in a building that is falling and sentenced to a life as outcasts. "Invisible".

Palazzo dei disperati e richiedenti asilo: l’Italia calpesta la sua Costituzione


di Emilio Drudi
L’Herald Tribune ha fatto esplodere il caso del palazzo dei disperati alla Romanina, l’edificio già sede dell’università di Tor Vergata, lasciato in stato di abbandono e occupato dal 2006 da centinaia di profughi politici: giovani, uomini e donne, scappati in maggioranza dal Corno d’Africa, non di rado con i bambini, per sottrarsi a guerre e persecuzioni e che vivono da “non persone”, in una specie di villaggio fantasma, senza essere “visti” o ascoltati da nessuno. Eppure tutti sanno che sono lì, in condizioni indegne. Lo sa il Comune di Roma, lo sanno la Provincia, la Regione, la Prefettura, i carabinieri, la polizia e, quindi, il ministero dell’interno e il governo. Ma nessuno ha mai mosso un dito, riducendo tutto a una questione di ordine pubblico da seppellire sotto una spessa coltre di indifferenza e silenzio e dimenticando i doveri che lo Stato si è assunto nel momento stesso in cui ha accettato di accogliere quei disperati. Distratti e muti anche i maggiori giornali italiani, tanto che il caso, dopo il clamore iniziale seguito all’occupazione, sembrava chiuso. Anzi, inesistente. Non è riuscito a scuotere la sensibilità delle istituzioni italiane e della stampa nemmeno Nils Muiznieks, il commissario per i diritti umani del Consiglio d’Europa, che all’inizio della scorsa estate ha inviato un rapporto di fuoco, dopo aver constatato di persona come sono costretti a vivere quegli uomini e quelle donne, abbandonati a se stessi dopo aver ottenuto lo status di rifugiati politici e richiedenti asilo. Nulla. Ancora silenzio profondo. Fino a che è arrivato il servizio pubblicato in prima pagina dall’Herald Tribune e lo scandalo ha assunto dimensioni internazionali. Costringendo Palazzo Chigi a dire qualcosa e, a cascata, tutte le altre istituzioni, fino al Campidoglio.
Il ministro degli interni Anna Maria Cancellieri – la stessa che in nome del governo ha firmato lo scorso aprile un nuovo accordo con Tripoli che, come quello sottoscritto in precedenza da Berlusconi e Gheddafi, affida il controllo dell’emigrazione nel Mediterraneo alla polizia e ai lager libici – ha finalmente scoperto il problema della Romanina, che si trascina dal 2006, ed ha promesso interventi d’emergenza, oltre che un futuro piano più vasto di “inclusione sociale”. Sembra ripetersi la vicenda dei 63 profughi, quasi tutti eritrei e somali, fuggiti dalla Libia tra la fine di marzo e l’inizio di aprile del 2011 e abbandonati a morire di sete e di stenti su un gommone in avaria, alla deriva per due settimane nel canale di Sicilia. Anche allora nessuno è intervenuto per quindici, lunghissimi giorni, né ha trovato qualcosa da ridire. Niente dal governo, niente dalla politica, niente dai media. Nonostante le denunce dell’agenzia Habeshia e di altre organizzazioni umanitarie. Fino a che del caso si è impossessato il Guardian di Londra, facendone uno scandalo internazionale che è costato all’Italia una condanna ufficiale del Consiglio d’Europa. Subito dopo la sentenza, il governo Monti si è impegnato a rispettarne le indicazioni, promettendo una maggiore apertura nei confronti di rifugiati e migranti. Ma non è cambiato pressoché nulla. Quasi contemporaneamente è stata aperta un’inchiesta, da parte della Procura militare, ma senza disturbare i “politici”: nel mirino ci sarebbero solo alcuni responsabili, a vario titolo, della Guardia Costiera. 

Né il caso della Romanina è isolato. Semmai è il simbolo più noto di una situazione drammatica tanto diffusa quanto sottaciuta. Nell’ex palazzo dell’università di Tor Vergata sono in 800, ma altre centinaia di profughi vivono abbandonati da tutti anche in un vecchio edificio occupato sulla via Collatina, a Roma. E, sempre a Roma, almeno altrettanti sono costretti ad abitare in baraccopoli lungo il Tevere e l’Aniene. La più grande è a Ponte Mammolo, un’autentica “discarica” di umanità sconfitta. Per non dire dei tantissimi che avevano trovato rifugio nella villa liberty sulla via Nomentana già sede del consolato di Somalia. Una “invasione” che si è protratta per anni, in condizioni di assoluta indigenza e insicurezza, in pratica senza servizi, con uno o due bagni al massimo, per tutti. Ma non se ne è mai parlato fino a quando non si è verificato un drammatico fatto di cronaca nera, lo stupro di una ragazza che aveva seguito un amico in quella “casa di disperati”, diventata a poco a poco una bomba pronta ad esplodere. Anche perché ai numerosi richiedenti asilo e rifugiati, che avevano promosso inizialmente l’occupazione, si erano aggiunti personaggi di ogni genere.
E poi i Centri di identificazione ed espulsione, i famigerati Cie, autentiche prigioni mascherate, dove gli “ospiti” perdono in pratica ogni diritto. E dove, ai tempi del governo Berlusconi, per volontà espressa del ministro degli interni leghista Roberto Maroni, era proibito entrare a tutti: giornalisti, organizzazioni umanitarie, medici e sanitari di associazioni di assistenza, amministratori locali. Ora il divieto è caduto e sia pure con mille cautele e non poca difficoltà i Cie sono “ispezionabili”. Ma la situazione interna non è cambiata granché. Non a caso vi esplodono periodicamente rivolte furiose.
C’è da chiedersi, dunque, quale immagine possa avere un paese che finge di accogliere migliaia di rifugiati l’anno e poi se ne dimentica, trasformandoli in “non persone”. La denuncia del Commissariato dell’Onu è eloquente. Nel 2011 le richieste di asilo presentate in Italia sono state più di 35 mila e più di un terzo, il 35 per cento, sono state accolte. Ma il Servizio nazionale di assistenza ha messo a disposizione solo 3 mila posti. Ovvero, soltanto uno su quattro è stato davvero “accolto”. Tutti gli altri, oltre novemila giovani, uomini e donne, sono stati abbandonati a se stessi, condannati a diventare i “fantasmi” di uno dei tanti villaggi della disperazione sorti nei palazzi di periferia abbandonati. E allora ritorna la domanda. Quale credibilità internazionale può pretendere l’Italia. E che tipo di paese è mai questo, che si esalta per lo spettacolo in televisione sulla “Costituzione più bella del mondo” spiegata da Roberto Benigni, ma si ostina a non applicarla. Tanto da dimenticarne uno dei passi più significativi e avanzati, il comma tre dell’articolo 10, che dice: “Lo straniero al quale sia impedito nel suo paese l’effettivo esercizio delle libertà democratiche garantite dalla Costituzione italiana, ha diritto d’asilo nel territorio della Repubblica”.
Diritto d’asilo. Non l’elemosina pelosa di un rifugio clandestino in una baracca o in un edificio cadente e la condanna a una vita da reietti. “Invisibili”.

Il palazzo dei disperati alla Romanina: ne parla don Zerai, che ha vissuto questa tragedia fin dall’inizio



di Emilio Drudi


“L’Italia ci ha accolto come rifugiati, ma poi ci ha abbandonato”: il dramma dell’edificio di via Cavaglieri, a Roma, è tutto nelle parole di Tesfay Teklay un giovane profugo eritreo intervistato da La Repubblica, che vive dal 2007 in quel lager, dove ha conosciuto la ragazza poi diventata sua moglie e dove è nata la sua bambina. Con lui abitano lì, come in un villaggio fantasma, oltre 800  rifugiati arrivati da tutto il Corno d’Africa: Etiopia, Eritrea, Somalia, Sudan. In massima parte giovani: uomini, donne, famiglie intere con i piccoli. 
Lo scandalo di questo luogo di disperati, già sede dell’università di Tor Vergata, alla Romanina, e ribattezzato Salam Palace, il Palazzo della Pace, è esploso perché se ne è impadronita la stampa internazionale. L’Herald Tribune ne ha parlato in prima pagina, chiamando pesantemente in causa le istituzioni italiane, che prima accolgono e poi si dimenticano di migliaia di esuli e richiedenti asilo. Ce n’è per tutti: dal Governo centrale al Comune di Roma. Colpevoli di aver lasciato per anni in condizioni inumane questa gente scacciata dal proprio paese da guerre, persecuzioni e fame. E che si è rivolta all’Italia per vedere rispettato il diritto alla vita e alla libertà, oltre che per inseguire il sogno di un futuro migliore. Come prevedono non solo e non tanto le convenzioni internazionali firmate dallo Stato, ma la stessa Costituzione repubblicana con il comma 3 dell’articolo 10, che vale la pena ricordare: “Lo straniero al quale sia impedito nel suo paese l’effettivo esercizio delle libertà democratiche garantite dalla Costituzione italiana, ha diritto d’asilo nel territorio della Repubblica”. Ecco, l’Italia ha accolto questi disperati, riconoscendo loro lo status di rifugiati, ma poi li costringe di fatto a vivere in un lager: “non persone” che nessuno ascolta.
Questo della Romanina non è un caso isolato. Ma ora è diventato il simbolo di una situazione diffusa quanto sottaciuta. Don Mussie Zerai, il presidente dell’agenzia Habeshia che si occupa dell’assistenza ai migranti del Corno d’Africa, conosce a fondo questa storia. E’ amico di molti dei profughi prigionieri in quel palazzo cadente ed è anzi un testimone diretto di quanto è accaduto negli ultimi anni. Meglio: un protagonista, perché è stato lui a trattare in prima persona con varie autorità e istituzioni, come portavoce e per conto di questi giovani africani.
“Tutto ha avuto inizio nel 2006 – racconta – Anzi, per meglio dire, dal 2004-2005 quando, nonostante le promesse fatte dalla giunta Veltroni, sono rimasti in mezzo alla strada, in balia di se stessi, tantissimi profughi scacciati dall’ex deposito ferroviario della Tuburtina, conosciuto come Hotel Africa. Solo pochi di quei disperati evacuati con la forza hanno trovato una sistemazione nelle strutture del Sistema nazionale di accoglienza. Di tutti gli altri nessuno si è preoccupato. Così molti di loro hanno occupato un palazzo abbandonato in via Collatina. Ma presto anche quella soluzione ‘spontanea’ si è rivelata insufficiente: sono arrivati sempre più migranti senza altre possibilità di alloggio fino a che, nel gennaio 2006, alcune centinaia di loro hanno invaso l’edificio di via Cavaglieri, lasciato libero dall’università di Tor Vergata. Altri sono rimasti in via Collatina, dove sono tuttora ospitati oltre 500 giovani, in maggioranza eritrei ed etiopi. Ma l’occupazione della Romanina ha provocato reazioni immediate e molto decise: dopo pochi giorni il complesso è stato sgomberato dalla polizia. E’ da quel momento che è iniziata la lotta che continua tuttora”.
Che genere di lotta, come si sono organizzati quei profughi?
“Il primo passo è stato l’apertura di una trattativa con il sindaco e il prefetto di Roma, che allora era Achille Serra. Per dar forza alle loro richieste i ragazzi non si sono dispersi: si sono riuniti in una tendopoli, in pieno inverno, spesso sotto la pioggia, sempre in mezzo al fango e perseguitati dal freddo, ma decisi a resistere. E’ andata avanti così, tra mille peripezie, per oltre un mese, fino a che il prefetto Serra ha indotto il Campidoglio a trovare una soluzione. Ma quella scelta dal Comune si è rivelata una soluzione assurda: tutti quei disperati sono stati riportati nel palazzo che avevano occupato alla Romanina e dal quale erano stati sgomberati. Con una variante offensiva della loro dignità di persone che l’Italia ha accolto come perseguitati politici. Quel palazzo è di sette piani. Ebbene, dal primo al quinto piano nelle scale sono stati murati tutti gli accessi ai vari locali. A disposizione degli ‘ospiti’, oltre 250, sono stati lasciati solo gli ultimi due piani, con 4 bagni in tutto, due al sesto e due al settimo pianerottolo. Di media, dunque, un solo bagno da dividere tra oltre sessanta persone. E tra quei 250 c’erano famiglie intere, con adolescenti, ragazzine, bambini. C’è stata una ribellione generale: dopo un mese di lotta sotto le tende, si sono sentiti presi in giro, tanto da dover vivere nello stesso palazzo dal quale erano stati costretti a uscire trenta giorni prima dalla polizia, ma in condizioni molto peggiori di quando lo avevano occupato. Il giorno dopo,allora, hanno buttato giù le pareti che chiudevano i corridoi dei primi cinque piani e invaso di nuovo tutto l’edificio. Per certi versi era una sfida, oltre che un’affermazione di dignità. Per dire che occorreva riprendere le trattative per arrivare a una soluzione condivisa e rispettosa dei loro diritti. E la trattativa è ripresa, anche con la mediazione del decimo Municipio. Il gabinetto del sindaco ha fatto l’ennesima promessa: un ampio progetto di inclusione sociale che offriva non solo una casa, ma spazi e strutture autogestite. Sembrava fatta, ma il progetto ha incontrato la forte opposizione di alcune cooperative interessate a occuparsi della struttura e che temevano di vedersi estromettere se i profughi avessero potuto autogestirsi. Così si è bloccato tutto. I colloqui si sono trascinati per oltre un anno e mezzo fino a che, nell’estate del 2007, il Campidoglio, sempre tramite il gabinetto del sindaco, ha proposto il trasferimento in altre tre strutture, sulla base di un piano da attuare a più mani: Comune, Municipio, rifugiati e Provincia di Roma”.
Come mai anche questo progetto è naufragato?
“La diffidenza dei rifugiati, a quel punto, era enorme. Dopo tante delusioni non credevano più a nessuno. Una delegazione, attraverso la mia mediazione, ha chiesto al sindaco di poter visitare queste tre nuove strutture, prima di cominciare a trasferirsi, in modo da dissipare i dubbi e le resistenze della stragrande maggioranza di loro. Una richiesta comprensibile: si trattava di lasciare il certo, sia pure in quelle condizioni, per l’incerto. Un ‘incerto’ che avrebbe potuto rivelarsi una trappola. Ma il Comune non ha voluto acconsentire a questa specie di ispezione: bisognava accettare e basta. Risultato: ognuno si è arroccato sulle sue posizioni ed è stato mandato in fumo un anno e mezzo di riunioni, assemblee, discussioni, mediazioni. Un lavoro faticoso e difficile vanificato in un attimo. Da allora i colloqui si sono interrotti. E il problema è stato sepolto nell’indifferenza. Irrisolto ma sotterrato e dimenticato. Come tanti altri problemi analoghi in Italia. Non si è mosso nulla neanche dopo il rapporto pesantissimo del commissario europeo per i diritti umani, Nils Muiznieks che all’inizio dell’estate è stato alla Romanina per visitare il palazzo di via Cavaglieri. Fino a che c’è stato il servizio dell’Herald Tribune”.
Che è come dire che il Governo e il Campidoglio tornano a preoccuparsi non perché la questione sia grave in sé, ma solo perché il caso sta suscitando un clamore enorme a livello internazionale.
“E’ proprio così. Lo dimostra il fatto che situazioni del genere ce ne sono tantissime. A Roma, tanto per fare un esempio, ci sono anche rifugiati che vivono da anni in baraccopoli indegne. Una delle più grandi è a Ponte Mammolo. Una discarica a cielo aperto che è diventata il rifugio di centinaia di ‘invisibili’ che lo Stato italiano ha abbandonato”.
Una discarica di umanità sconfitta, intende?
“Anche. Ma soprattutto una discarica di tutte le buone intenzioni sempre sbandierate ma mai concretizzate da parte delle istituzioni italiane, sia nazionali che locali. L’Italia ha un sistema di accoglienza incapace di rispondere alle esigenze dei rifugiati perché non è pensato per dare una soluzione ai loro problemi. No, è concepito con l’esigenza primaria di creare posti di lavoro per cooperative e associazioni, una macchina farraginosa per la quale i soldi non bastano mai, ma che in realtà non si prende cura delle persone per le quali dovrebbe attivarsi”. 
Ma ci sono in Europa esempi di sistemi diversi?
“Certo che sì. In Svizzera o in Scandinavia, ad esempio, a ogni profugo viene garantito un alloggio sicuro, con un aiuto per pagare l’affitto e trovare un lavoro. Quando poi cominciano a lavorare, gli assistiti restituiscono a rate mensili la somma che lo Stato ha speso per loro. E questo denaro viene reinvestito nell’accoglienza. Ne nasce un circuito virtuoso per cui, di fatto, con il sostegno pubblico, i rifugiati fanno la loro parte non solo per ‘inserirsi’ ma per contribuire ad aiutare altri richiedenti asilo”.
Il ministro degli interni Anna Maria Cancellieri, di fronte allo scandalo, ha finalmente “scoperto” la questione, promettendo interventi per l’emergenza e un vasto piano di “inclusione sociale”. La realtà è che, come denuncia il Commissariato Onu per i rifugiati, l’Italia accoglie quasi la metà delle richieste d’asilo che le pervengono ogni anno, ma poi si disinteressa del tutto degli uomini e delle donne che sono dietro quelle domande. Il Sistema di protezione (Sprar) nel 2011 ha messo a disposizione e garantito l’assistenza per 3.000 posti. Solo che le domande presentate sono state 35 mila circa e di queste ne sono state accolte più di un terzo. Quindi ci sono 3.000 posti disponibili a fronte di oltre 12.000 persone che ne hanno diritto. Tre su quattro resteranno per strada, senza sapere a chi rivolgersi e senza trovare ascolto.
“E’ proprio questo il punto. Speriamo che le parole del ministro Cancellieri siano davvero il preludio per una soluzione seria, assegnando case popolari e garantendo contributi per pagare l’affitto a tutti coloro a cui è stata concessa la protezione umanitaria. Torniamo alla legge Martelli, che prevedeva sussidi in denaro al diretto interessato. Poi ognuno si trova una soluzione come meglio crede. Non servono a nulla accoglienze per sei mesi o un anno. Quello che sta accadendo è  il prodotto proprio di queste scelte sbagliate”.
Scelte sbagliate con in più una buona dose di insensibilità, disinteresse e, soprattutto, di “silenziamento”, in modo che resti tutto sotto traccia e non se ne parli. Il silenzio come “soluzione”. Solo che ogni tanto spunta un Herald Tribune.

venerdì 28 dicembre 2012

Romanina:- L'Assenza di uno Stato di Diritto porta all'abbandono

Rifugiati in stato di abbandono nella periferia di Roma

Conoscendo la storia di queste persone, essendo stato il testimone diretto dell'accaduto, avendo trattato in prima persona, con le autorità competenti, per conto e a nome dei rifugiati, che iniziarono la lotta, per chiedere dignità e rispetto dei loro diritti, vi racconto come sono andate le cose.


In questi giorni si legge molto sulla stampa estera, il casi dei profughi in stato di abbandono nella periferia di Roma, nella zona di Romanini.
L'ex sede dell'Università di Torvergata, che fu occupato nel 2006 dai profughi lasciati in mezzo alla strada, con le promesse fatte dalla giunta di Veltroni, cacciati via dall'ex deposito dei treni - Tiburtina, conosciuto come "Hotel Africa", delle centinaia di persone solo pochi hanno trovato accoglienza nelle strutture del "Sistema Nazionale di Accoglienza" gli altri prima occuparono il Palazzo abbandonato in Via Colatina, tutto ora ospita più di 500 rifugiati di origine eritrei ed etiopi, dal momento che arrivavano sempre più rifugiati che non trovavano accoglienza presso le pochissime strutture dello Sprar o altre strutture di accoglienza, nel mese di gennaio del 2006 occuparono il palazzo in via Arrigo Cavaglieri, 8, ma pochi giorni dopo, furono sgomberati, inizio una trattativa con il Gabinetto del Sindaco e la Prefettura di Roma.
I profughi dopo un mese di peripezie sotto la pioggia e fango, dormendo nelle tende, grazie alle forti sollecitazione del Prefetto di Roma Achille Serra, al Comune di Roma, per trovare una soluzione, il Gabinetto propone come soluzione di riportare questi rifugiati nel palazzo dal quale sono stati cacciati, con una piccola modifica, cioè il comune o chi per lui, hanno murato tutte le scale dei vari piani, tranne il settimo e il sesto piano, dove hanno pensato bene di ammassare circa 250 persone, molte delle quali famiglie, con soli due bagni per piano disponibili, questa soluzione non ha soddisfatto i rifugiati, anzi si sono sentiti presi in giro, dopo un mese lasciati nelle tende in mezzo al fango, con le promessi che il comune di roma stava preparando una sistemazione dignitosa, si sono ritrovati a tornare nel palazzo fatiscente dal quale sono stati cacciati, come si dice dopo il danno anche la beffa, ora dovevano vivere in questo palazzo in condizioni peggiori di quando lo avevano occupato.
Cosi il giorno dopo i rifugiati occupano tutto lo stabile buttando giù le mura che sono stati alzati per impedire loro l'accesso ai piani inferiori, dopo un momento di stallo con la mediazione del X Municipio riprende una trattativa con il gabinetto del Sindaco, per una costruzione di un progetto serio complesso per favorire non solo una accoglienza dignitosa, si voleva andare oltre, costruire un progetto di inclusione sociale, offendo ai rifugiati uno spazio sociale, anche strutture auto gestite, tutto questo incontrava forte opposizioni delle varie cooperative  interessate alla gestione della struttura, ma dopo una trattativa durata un anno e sei mesi, sembrava travata La soluzione, con un progetto scritto a quattro mani, cioè il Comune, Municipio, Rifugiati e Provincia di Roma, nel estate del 2007 il gabinetto del Sindaco propone il trasferimento dei rifugiati in altre tre strutture, la diffidenza dei rifugiati resta molto alta perché molti di loro sono stati già scottati per due volte, da promesse tipo che "L'Elefante partorisce un topolino". Quindi i rappresentati dei rifugiati per mia mediazione chiedono al gabinetto del Sindaco, che una delegazione dei rifugiati possa andare a vedere queste strutture per dissipare la diffidenza dei rifugiati che non si fidano, di lasciare il certo per l'incerto, ma il comune nega ogni possibilità di visionare queste strutture, ogni uno si irrigidisce nella propria posizione, mandando in fumo il lavoro faticosi di un anno e mezzo di trattative, riunioni e assemblee.

Ecco quale la storia di questo palazzo della vergogna, dove lo stato è stato totalmente assente, questo caso è solo una punta di un enorme montagna sepolta dall'indifferenza delle amministrazioni locali e governi centrali che si sono succeduti in questo paese. A Roma ci sono anche rifugiati che vivono nei baraccopoli come a Ponte Mammolo, una discarica a celo aperto che diventato il rifugio dei disperati che lo stato italiano abbandona.
Un sistema di accoglienza incapace di rispondere alle esigenza dei rifugiati, perché non pensato per dare soluzione ai loro problemi, pensato come creare posto di lavoro per cooperative o associazioni, dove le risorse non bastano mai.  Le parole di questi giorni del Ministro dell'Interni, se anche tardive per un governo già dimissionario speriamo che si cerca una soluzione che sia al di fuori del già collaudato intervento di emergenza, quando questo è un problema cronico, la soluzione è come fanno in tutti paesi civili, ai rifugiati e profughi ai quali lo stato ha riconosciuto protezione sussidiaria o umanitaria, vanno assegnate case popolari o vanno dati i contributo in denaro per pagarsi un affitto. Torniamo alla legge Marteli che prevedeva di dare il contributo in denaro al diretto interessato, poi ogni uno si trova una sistemazione come meglio crede.
Non serviranno a nulla le solite accoglienza per sei mesi o un anno, come già accade che ha prodotto quello che oggi sotto gli occhi di tutti noi.
Il mio appello alle autorità italiane, di cercare una soluzione duratura nel tempo, pensando alle Persone e loro bisogno, non al problema da risolvere per fini eletorali.
don Mosè Zerai

giovedì 20 dicembre 2012

اغتيال اللاجئ نزار بشيرمن قبل الحكومة السودانية بالقاهرة!



بقلم /الدومة ادريس حنظل

تم المؤامرة الخبيثة الدنيئة الحاقدة  من قبل الحكومة السودانية المتمثلة فى سفارتها  بالقاهرة باغتيال اللاجئ الناشط الحقوقى الشهيد/ نزار بشير محمد عضو فى جمعية الصحفيين السودانيين؛ وعضو فى تنسيقة شباب الثورة السودانية بالقاهرة؛ هومن أبناء السودان الابرار ؛ يسكن  منطقة الجزيرة ودمدنى؛ وهو من المناضلين الشرفاء الذي لايخشى فى حق لومة لائم! وبالتالى تم مضايقته فى السودان ولا يجد ملجأ إلا  هرب  الى القاهرة ليجد له الآمن والطمانينة ؛وسكن فى مدينة 6 اكتوبر ولكن للاسف الشديد؛ الحكومة السودانية  تم رصده وبتابعته ؛ حتى تم اغتياله يوم الثلاثاء مساء الموافق 18 /12 /2012م وصلينا فيه بمسجد الحصري؛ وتم نقل جثمان الشهيد (نزار)الى السودان  ودليل على ذلك لإغتيال الشهيد نزاربشير من اول الشباب الذين هاجموا السفير كمال الدين حسن على   فى ندوة بمدينة 6 اكتوبر  وهتفوا  ضده وطردوه وألغيت  الندوة  ! وايضاً أمام جامعة الدول العربية عندما تظاهروا شباب الثورة السودانية  وعدهم  السفيركمال الدين حسن بضربهم بمعني  تصفيتهم وإغتيالهم . ولكن نحن شباب الثورة السودانية وجمعية الصحفيين السودانيين بالقاهر . بالله وتالله دم الشهيد نزار لن يروح هدراً!!

Expergiscere, homo: quia pro te Deus factus est homo

"Expergiscere, homo:  quia pro te Deus factus est homo - Wake up, O man! For your sake God became man" (St Augustine, Sermo, 185). With the Christmas celebrations now at hand, with St Augustine's invitation to understand the true meaning of Christ's Birth. God became man for our sake: this is the message which, every year, from the silent grotto of Bethlehem spreads even to the most out-of-the-way corners of the earth. Christmas is a feast of light and peace, it is a day of inner wonder and joy that expands throughout the universe, because "God became man". From the humble grotto of Bethlehem, the eternal Son of God, who became a tiny Child, addresses each one of us:  he calls us, invites us to be reborn in him so that, with him, we may live eternally in communion with the Most Holy Trinity.

Christmas is now at hand. The Lord God did not counter the threats of history with external power, as we human beings would expect according to the prospects of our world. His weapon is goodness. He revealed himself as a child, born in a stable. This is precisely how he counters with his power, completely different from the destructive powers of violence. In this very way he saves us. In this very way he shows us what saves.
In these days of Christmas, let us go to meet him full of trust, like the shepherds, like the Wise Men of the East. Let us ask Mary to lead us to the Lord. Let us ask him himself to make his face shine upon us. Let us ask him also to defeat the violence in the world and to make us experience the power of his goodness. With these sentiments, I wish you Holy Christmas!!!

martedì 18 dicembre 2012

Le Président de la Commission des migrations de l’APCE rend hommage au prêtre érythréen, le Père Zeraï, ainsi qu’à tous ceux qui ont aidé à sauver des vies en Méditerranée

Journée internationale des migrants le 18 décembre

Le Président de la Commission des migrations de l’APCE rend hommage au prêtre érythréen, le Père Zeraï, ainsi qu’à tous ceux qui ont aidé à sauver des vies en Méditerranée

Strasbourg, 18.12.2012 – « Il y a de nombreux visages qui ne viennent jamais sous les feux de la rampe. Celui du Père Zeraï est l’un d’entre eux », a déclaré Giacomo Santini (Italie, PPE/DC), Président de l’APCE, à l’occasion de le Journée internationale des migrants. « C’est un prêtre tranquille, modeste, qui a sauvé de nombreuses vies en Méditerranée, en alertant les services de secours et de recherche quand des bateaux pleins de migrants et de demandeurs d’asile étaient en danger. J’ai de nouveau pensé à lui, et à d'autres comme lui, ce week-end, lorsqu’encore une fois un petit bateau a fait naufrage au large de l’île grecque de Lesbos. Vingt Irakiens seraient morts noyés. Malheureusement, cette fois-ci, il n’y avait pas de Père Zeraï pour avertir les garde-côtes de la catastrophe imminente. »

« Comble de l’ironie », a déclaré le Président de la commission, « l’intervention la plus connue du Père Zeraï n’a pas réussi à sauver la vie de 63 personnes à bord d’un bateau en route pour l’Europe après avoir quitté la Libye dans le cadre d’un épisode qui a fait la une de nombreux journaux et que l’on a appelé le 'bateau de ceux que l’on a laissé mourir'. Cette affaire a fait l’objet d’une enquête approfondie de la part de l’APCE dans le rapport sur les 'Vies perdues en Méditerranée', paru au début de cette année et qui demandait qui était responsable. Etaient-ce les Etats, les navires de guerre, le transport maritime privé, le droit maritime international, les services de recherche et de secours, les trafiquants, les contrebandiers,… ? »

Giacomo Santini a conclu en disant : « En cette Journée internationale des migrants, nous devons nous demander si nous en avons fait assez pour mettre un terme à ces morts en mer. Le week-end dernier c’étaient 20 irakiens, le week-end prochain ce pourraient être 20 Syriens fuyant le conflit qui ne cesse de s’envenimer en Syrie. A la prochaine occasion, y aura-t-il un Père Zeraï à l’autre bout d’un téléphone pour les aider ? »

Vies perdues en Méditerranée : qui est responsable ?


http://www.coe.int/images/assembly_symbol.jpg
The Assembly brings together 318 members from the national parliaments of the 47 member states.
President:Jean-Claude Mignon (EPP/CD) - Secretary General of the Assembly: Wojciech Sawicki.
Political groups: EPP/CD (Group of the European People's Party); SOC (Socialist Group);
EDG (European Democrat Group); ALDE (Alliance of Liberals and Democrats for Europe);
UEL (Group of the Unified European Left).

Tribute to all those who have helped save lives in the Mediterranean

http://assembly.coe.int/ASP/NewsManager/EMB_NewsManagerView.asp?ID=8273&L=2
Strasbourg, 18.12.2012 - “There are many faces that do not reach the limelight. Father Zerai’s is one of them,” said Giacomo Santini (Italy, EPP/CD), Chair of the Committee on Migration, Refugees and Displaced Persons of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE), on the International Migrants Day. “He is a quiet, unassuming priest, who has saved many lives in the Mediterranean, alerting rescue and search services to boats full of migrants and asylum seekers in danger. I was reminded of him and others like him, again this weekend when another small boat sunk off the Greek island of Lesvos. 20 Iraqis were reportedly drowned. Tragically in this case there was no Father Zerai to warn the coast guard of the impending disaster.”

“It is ironic,” the Chair of the Committee stated, “ that Father Zerai’s best known intervention failed to save the lives of 63 on board a boat heading to Europe from Libya in an episode that reached the front page of many newspapers and was known as the ‘left- to- die boat’. This case was investigated in depth by the PACE in the ‘Lives Lost’ report earlier this year in which the question was asked ‘Who was responsible?’ Was it states, military vessels, private shipping, international maritime law, search and rescue services, traffickers, smugglers…?”

Giacomo Santini concluded by saying: “On International Migrants Day we need to ask if we have done enough to stop these deaths at sea? Last weekend it was 20 Iraqis, next weekend it could be 20 Syrians as they flee the ever worsening conflict in Syria. On the next occasion, will there be a Father Zerai at the end of a telephone to help them?”

sabato 15 dicembre 2012

Profughi in pericolo nel Mare Mediterraneo

Sos dal Mediterraneo, ho ricevuto richiesta di aiuto, da circa 300 persone, di cui 30 donne, 5 sono in stato di gravidanza, ci sono anche 6 bambini. Sono partiti l'altro ieri dalle coste libiche, ora sono in mezzo al mare chiedono aiuto, la loro imbarcazione è in forte difficoltà. Le coordinate sono N° 34'29,60... E° 12'19,383 ho già avvisato le autorità Italiane (Guardia Costiera), e quelle Maltesi.

Refugees in distress in the Mediterranean Sea

Sos from the Mediterranean, I have received requests for help from about 300 people, including 30 women, 5 are pregnant, there are also six children. They left the other day, from the Libyan coast, are now in the midst of the sea, asking for help, their boat is in great difficulty. The coordinates are N ° 34'29, 60 ... E ° 12'19, 383 I have already informed the Italian authorities (Coast Guard), and the Maltese.

Réfugiés en détresse en mer Méditerranée

SOS de la mer Mediterranée ! J'ai reçu une demande d'aide d'environ 300 personnes, dont 30 sont des femmes (5 encentes) et 6 enfants. Ils sont partis avant hier de la co^ote libyenne et maintenant il sont en difficulté. Les coordonnées sont : N° 34'29,60 E° 12°19,383. J'ai déjà informé les autorités italiennes (Garde c^otiére) et les Maltais.

Flüchtlinge in Seenot im Mittelmeer

Ich habe einen Hilferuf aus dem Mittelmeerbereich bekommen 300 Personen, darunter 30 Frauen, 5 davon 

sind schwanger, 6 Kinder. Sie verliesen die lybische Kueste vorgestern. Sie sind in Not und bitten um Hilfe.  

Die Koordinaten sind N ° 34'29, 60 ... E ° 12'19, 383 Ich habe bereits die italienischen Behörden (Coast 

Guard) iund die Malteser informiert.



mercoledì 12 dicembre 2012

Lo scandalo di Palazzo Selam a Roma: 800 migranti (in regola con il permesso) abbandonati dalle istituzioni




Lo scandalo di Palazzo Selam a Roma: 800 migranti (in regola con il permesso) abbandonati dalle istituzioni



http://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2012-12-08/palazzo-selam-171318.shtml?uuid=Ab9eFMAH

ERITREA TRA PASSATO E NUOVE SPERANZE



RE...“ERITREA TRA PASSATO E NUOVE SPERANZE"
Fuga da una prigione a cielo aperto”

Sabato 15 Dicembre 2012 alle ore 17.00
 Luogo:
Tensostruttura del Parco della Montagnola –
Casa dei Colori, Via Irnerio 2/3 40126 – Bologna


OBIETTIVO DELL'INCONTRO: I media, la politica e la pubblica opinione hanno ormai smesso di parlare dell'Eritrea ,dopo la guerra con L'Etiopia.
L'obiettivo di questa iniziativa è quello di divulgare al grande pubblico la situazione in cui l'Eritrea si trova ora, conoscendo la straordinaria cultura e storia di questo paese africano.
La mancanza della libertà d'espressione e la violazione di  tutti i diritti fondamentali sta portando tanti Eritrei verso la fuga dal paese e la promessa 
 creazione di uno stato democratico e multipartitico è ancora lontana.

FOLLOW UP - Cosa lascerà questa iniziativa?
 Sicuramente questo convegno lascerà ai partecipanti una coscienza più concreta della Cultura, storia e situazione sociale dell' Eritrea collegato anche alla storia Italiana per i comuni trascorsi coloniali.
L'esperienza potrà anche lasciare un segno più fisico grazie alla presenza di cibi tradizionali preparati ad hoc ed artigianalmente.
Ci si augura che l'esperienza possa provocare la coscienza storica dei partecipanti e creare le basi per una tolleranza culturale più radicata.

EYSC Bologna     
tel: 3275403081

Regno Unito: rifugiati ai margini della società.

11 dicembre 2012
Regno Unito: rifugiati ai margini della società.
I rifugiati preferiscono vivere in miseria nel Regno Unito piuttosto che tornare nei loro Paesi d’origine.
http://immigrazioneoggi.it/daily_news/notizia.php?id=004817

Secondo una relazione del Refugee Council, il 25% dei rifugiati provenienti da Somalia, Eritrea, Repubblica Democratica del Congo, Zimbabwe e Sudan, si è visto rifiutare la richiesta di asilo da parte del Regno Unito. Questo implica che questi ultimi si trovino a vivere in condizioni di miseria e povertà, dovendo ricorrere a espedienti come l’elemosina o la prostituzione. Tuttavia, pur vivendo ai margini della società, preferiscono rimanere nel Regno Unito piuttosto che tornare in patria, in quanto quest’ultima opzione significherebbe tornare ad essere esposti al continuo rischio di tortura, di morte e di violenza.
Non ho nulla e devo fare affidamento su mia figlia. È una situazione difficile, i soldi sono un problema serio. Quando penso a questo mi viene da piangere, ma credo comunque di stare meglio di altre persone, in quanto almeno ho mia figlia su cui contare, mentre molti devono fare affidamento sugli amici e vivere nelle chiese” afferma Nyasha proveniente dallo Zimbabwe. Secondo altre testimonianze, nella Repubblica Democratica del Congo, le donne spesso sono vittime di violenza anche da parte della polizia e delle forze armate.
Ma il rischio di violenze e abusi persiste anche nel Regno Unito, in quanto è noto che le donne costrette a prostituirsi sono molto esposte a violenze e abusi. Nella relazione il Refugee Council cerca di spronare il Governo britannico a fare qualcosa per questi rifugiati, in quanto l’assenza di alcun tipo di assistenza va a nuocere anche alla loro salute, come per esempio accade nel caso delle donne incinte: il non avere alcun sussidio va a danneggiare loro e il bambino.
(Mario Cozzolino)
http://immigrazioneoggi.it/daily_news/notizia.php?id=004817

Tafferugli in strada a Lampedusa i profughi litigano per chi deve partire


http://palermo.repubblica.it/cronaca/2012/12/11/news/rivolta_nel_centro_di_lampedusa_sassaiola_tra_immigrati_sette_feriti-48560616/


Dopo la rissa di lunedi pomeriggio tra somali ed eritrei degenerata in rissa questa mattina gli extracomunitari si sono affrontati tra di loro per contendersi i pochi posti previsti per il trasferimento sulla terraferma a bordo della nave arrivata oggi dopo 13 giorni. Il sindaco Giusi Nicolini: "Qui ci sono ancora 763 profughi, 80 dei quali minori, in un centro che ha solo 300 posti letto agibili"

di ALESSANDRA ZINITI


Ancora tensione alta a Lampedusa dopo la rissa al centro di accoglienza che lunedi pomeriggio ha provocato il ferimento di sette profughi. Questa mattina nuovi tafferugli tra migranti si sono verificati per le strade di Lampedusa. La tensione è salita quando gli extracomunitari hanno appreso che era arrivata la nave e che alcuni di loro sarebbero stati imbarcati per i trasferimenti.
Gli scontri sono avvenuti davanti agli isolani. "E' una situazione insostenibile, siamo stanchi e preoccupati, siamo tornati ai tempi del governo Berlusconi", dice il presidente dell'associazione albergatori Totò Martello.
Martello segnala che nel centro di Lampedusa ci sono circa 850 migranti "liberi di muoversi perchè non c'e alcun controllo, anche perchè al comando dei carabinieri ci sono una trentina di militari che non possono fare fronte da soli contro questa nuova emergenza". Nella nave dovrebbero essere imbarcati 48 migranti.
"Anche queste persone sono stanche e i tafferugli sono esplosi per chi doveva salire sull'imbarcazione dopo settimane di attesa - afferma Martello - Non vedevamo la nave da 13 giorni". 
Lunedi pomeriggio invece i profughi si erano presi a sassate e a colpi di bastone mentre giocavano a calcio: somali contro eritrei. Una sorta di "guerra" tra profughi come, nelle ultime settimane, se ne sono verificate diverse: alla fine in sette hanno dovuto ricorrere alle cure dei medici del poliambulatorio di Lampedusa mentre i carabinieri cercavano di riportare la calma al centro di accoglienza. Ma la situazione a Lampedusa resta di assoluta emergenza. Dice il sindaco Giusi Nicolini: "Qui ci sono ancora 763 profughi, 80 dei quali minori, in un centro che ha solo 300 posti letto agibili. Queste persone, lo denunciamo da tempo, vivono in condizioni di gravissimo disagio adesso accentuate anche dal freddo e dall'inverno. Stanno lì da settimane, da mesi, semireclusi, non hanno nulla da fare, spesso si ubriacano e quello che è successo ieri sera è successo anche altre volte. Chiamerò di nuovo il ministro dell'Interno Cancellieri per chiedere un intervento immediato. Non possono lasciarci soli".

A denunciare l'ultimo episodio di violenza all'interno del centro di accoglienza di Lampedusa è stato padre Moses Zerai, direttore dell'agenzia Habeschia che tiene i contatti con i profughi dell'area subsahariana. Ha ricevuto una telefonata da una donna ospite del centro che gli ha chiesto aiuto dicendo di avere paura perché i circa 300 somali presenti avevano attaccato i circa 60 eritrei ed etiopi di fede cristiana con bottiglie, coltelli e sbarre di ferro.

Il sacerdote chiede ora alle autorità italiane di intervenire immediatamente separando i due gruppi in lotta. "Nessuno degli ospiti deve essere messo in pericolo di vita - dice padre Zerai -, le donne eritree ed etiopi per paura di aggressione si rifiutano di entrare nel centro, le autorità devono assumersi fino in fondo le loro responsabilità di proteggere queste persone, e togliere ogni focolaio di intolleranza o discriminazione per motivi religiosi. Non è accettabile che in un centro sotto tutela del Ministero dell'Interno accadano cose simili, che nessuno riesca a prevedere queste situazioni frutto anche del sovraffollamento e pessime condizione di vita in questo centro di Lampedusa. Facciamo appello che il governo intervenga subito per evitare ogni pericolo a tutti richiedenti asilo internati in questo centro".

venerdì 7 dicembre 2012

Bersani, i profughi schiavi, la Libia e l’Europa: al bivio tra politica e antipolitica



di Emilio Drudi
  
Subito dopo il ballottaggio che lo ha designato premier del centrosinistra alle prossime elezioni politiche, Pierluigi Bersani, parlando dei suoi intenti immediati, ha annunciato una visita ufficiale in Libia per incontrare il nuovo presidente Mgarief, il capo del governo Ali Zeidan e gli altri protagonisti del dopo Gheddafi. Un viaggio e un confronto di grande rilievo, il primo di una lunga serie – ha spiegato – nella convinzione che l’Italia debba recuperare rapporti importanti con tutti i paesi della sponda africana ed asiatica, per ritrovare il suo ruolo storico di “ponte” tra il nord e il sud del Mediterraneo.
Diversi giornalisti e osservatori hanno criticato questa sua “priorità”. A loro parere, Bersani avrebbe dovuto preoccuparsi, semmai, di incontrare al più presto Angela Merkel a Berlino o i vertici di Bruxelles: allacciare quanto prima intese e confronti, insomma, con i posti dove “si prendono le decisioni”. E invece no: questa visita in Libia e le altre che presumibilmente seguiranno in Marocco, Algeria, Tunisia, Egitto, Israele, Libano Siria, Turchia, possono essere altrettanto importanti e decisive degli incontri con la Germania, il Centro e il Nord Europa o l’Unione Europea. Purché, però, vengano concepite nell’ambito di un progetto diverso, da far partire insieme a tutti i paesi europei del Mediterraneo, dalla penisola Iberica alla Grecia. Un progetto che insegua l’idea di un’Europa non delle banche e della finanza ma dei popoli e dei diritti. Quell’Europa che, con il Manifesto di Ventotene, è nata proprio in una piccola isola nel cuore del Mediterraneo, grazie alle idee di Ernesto Rossi ed Altiero Spinelli, due grandi italiani che, relegati al confino dal fascismo, seppero concepire e coltivare il sogno dell’Europa Federale, gli Stati Uniti d’Europa. Sembrava un’utopia, anzi, un assurdo, allora, in quegli anni terribili, con il continente intero diviso e squassato dalla guerra scatenata da Hitler e Mussolini. E, invece, quel sogno si è fatto strada, è arrivato a costituire, pur con tutti i limiti e i difetti, l’Unione Europea e, soprattutto, nei suoi principi guida è ancora un faro fondamentale per chi crede nei valori di libertà, uguaglianza, solidarietà, giustizia sociale per tutti gli uomini, chiunque siano e da dovunque vengano. In particolare, i più umili e deboli, gli “ultimi”.
Proprio per questo, tuttavia, se è questa cioè l’idea d’Europa da costruire, allora Bersani, nell’ambito dei rapporti che intende allacciare con la Libia, non potrà non dire a Mgarief e Ali Zeidan che non saranno mai possibili un vero confronto e una collaborazione proficua se Tripoli continuerà a trattare come schiavi i profughi, i richiedenti asilo, i migranti che bussano alle sue porte, segregati e abbandonati in carceri lager. Aggiungendo che la prima cosa che intende fare, se diventerà presidente del Consiglio, sarà la revisione anche unilaterale del trattato generale firmato da Italia e Libia lo scorso febbraio, fotocopia di quello sottoscritto da Berlusconi e Gheddafi. Che intende cancellare, in particolare, l’accordo che fa della Libia il gendarme dell’Italia e dell’Europa per il controllo dell’emigrazione nel Mediterraneo, dandole campo libero sulla sorte delle migliaia di disperati che arrivano da tutta l’Africa sulle sue spiagge e nei suoi porti, per cercare poi di attraversare  il canale di Sicilia e trovare asilo e futuro nel Nord del mondo. Anzi, che considera un grave errore da parte sua e del Pd non aver contestato subito quegli accordi, chiamando a risponderne il governo Monti, come hanno fatto, invece, numerose organizzazioni internazionali, a cominciare da Amnesty. Per non dire della condanna arrivata all’Italia dalla Corte di giustizia di Bruxelles.
Troverà, Bersani, il coraggio e la forza di affermare tutto questo? Nel discorso del dopo ballottaggio, ha accennato anche al “profumo di sinistra” che Niki Vendola lo ha invitato a inserire nella sua politica: ha detto che se non avvertisse quel particolare profumo su di sé, non riuscirebbe nemmeno a riconoscersi. Bene. Bersani, che è di quelle parti, saprà sicuramente che in Romagna si dice che “mettersi a sinistra” non vuol dire assumere una posizione in un certo spazio. E’, piuttosto, una scelta di vita difficile, faticosa, spesso dolorosa, da riaffermare giorno per giorno, in ogni azione e in ogni decisione. In modo da guardare ai problemi e cercare di risolverli sempre con gli occhi degli ultimi. Ecco, quei profughi e quei migranti gettati nelle carceri libiche, con l’assenso colpevole dell’Italia, sono tra gli ultimi degli ultimi. La sinistra, se crede nei suoi valori, non può dimenticare e ignorare quegli uomini e quelle donne in catene, perpetuando il “silenziamento” colpevole che si è costruito finora intorno alla loro tragedia. Farsi carico dei diritti e della libertà di quei disperati in Africa affermerà e darà forza a quei diritti e a quella libertà anche in Italia e in Europa. E’ la stessa battaglia. Contribuirà a cambiare anche questa strana Italia che di “ultimi” continua a produrne senza sosta. Gli operai dell’Ilva, ad esempio, costretti per decenni a scegliere tra il lavoro e la vita: il “posto” o la salute e spesso la morte propria e dei propri cari; i lavoratori discriminati dalla Fiat perché hanno in tasca la tessera della Fiom; i malati e gli invalidi lasciati senza assistenza; i giovani ai quali è stato cancellato il futuro; le donne lasciate sempre in seconda fila; i precari e i disoccupati; i senza casa; i detenuti in carceri sovraffollate e inumane; i ragazzi nati in Italia da genitori stranieri, condannati al limbo della “non nazionalità”, perché sono e si sentono italiani ma possono essere espulsi dall’Italia non appena compiono 18 anni; migliaia di immigrati “invisibili”, non persone buone solo come braccia per il lavoro nero e capro espiatorio ogni volta che c’è un problema di ordine pubblico… E’ un esercito sterminato. Come c’è da aspettarsi, del resto, in un paese dove la ricchezza è così mal distribuita che il 10 per cento della popolazione ne controlla da solo quasi la metà, mentre circa 30 milioni di italiani, la metà del totale, si fermano, tutti insieme, ad appena il 10 per cento.
Ce ne sono tanti, di questi “ultimi”, anche in quel numero enorme di elettori, circa il 50 per cento, che da tempo dichiarano di non sapere per chi votare o di non volere più andare alle urne, perché non trovano punti di riferimento credibili in alcuna delle attuali formazioni politiche. Allora, prima di lasciarsi la porta aperta per eventuali alleanze con centristi alla Casini, buoni per tutte le stagioni, come è emerso sempre dalle sue prime dichiarazioni post ballottaggio, forse Bersani non farebbe male a cercare di riconquistare alla politica tutta questa gente delusa e indignata. Gente che non alimenta l’antipolitica. Al contrario: è delusa e indignata proprio perché della politica ha un concetto elevato. E, ad esempio, al di là delle polemiche sulla casta e i partiti, non riesce a capire come mai questo paese, mentre taglia su tutto, scuola e sanità, assistenza e lavoro, stato sociale e ricerca, possa permettersi di acquistare 90 nuovi caccia bombardieri a 130 milioni l’uno, totale quasi 12 miliardi di euro. Dodici miliardi per strumenti capaci solo di morte e sofferenza: non solo per i disgraziati che verranno uccisi da quegli aerei, magari in una delle cosiddette “missioni di pace”, ma per migliaia, milioni di italiani ai quali vengono ormai negati dallo Stato, “per esigenze di bilancio”, anche i servizi più essenziali.
Ecco perché questo viaggio a Tripoli può rivelarsi importante. Perché, se Bersani sarà coerente con i valori in cui dice di identificarsi, potrà aiutare a ripartire dagli ultimi. In Libia come in Italia. In Africa come in Europa. Potrà servire cioè ad affermare che sono irrinunciabili i valori di libertà, solidarietà, uguaglianza che, come c’è scritto nella Costituzione, sono il fondamento dello “stare insieme” della Repubblica Italiana. E del progetto di Europa Federale ideato e fatto crescere da Ernesto Rossi e Altiero Spinelli. Ma se, invece, resterà in silenzio, ignorando e sacrificando ad altri interessi, dettati da qualche oscura “ragione di stato”, il dramma di quei profughi-schiavi incarcerati, ne diventerà lui stesso complice. E contribuirà ad alimentare ed anzi a far trionfare quella sfiducia nella politica che sostiene di voler combattere.